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Blog-Cover-Copines 21 janvier 2021

Quatre copines en escapade esthétique à Istanbul

Lecture : 10 min. par Antoine Bodyexpert.online

« On est une bande de quatre amies, proches comme les doigts de la main depuis notre adolescence. On a chacune la trentaine bien tassée, et cela faisait déjà quelque temps qu’on discutait entre nous de chirurgie esthétique. Chaque fille avait un complexe physique : Chloé souhaitait se refaire le nez, qu’elle trouvait trop proéminent. Anita, qui désespérait de voir ses petits seins s’affaisser avec l’âge, rêvait d’une poitrine plus ferme et un peu plus volumineuse. Yasmine, dont les dents se chevauchaient en plusieurs endroits, se rongeait d’envie d’un sourire plus voluptueux, marié à ses belles lèvres charnues.

Quant à moi, Myriam, ma jeunesse punk avait eu raison de ma toison capillaire. A force de crêtes à l’iroquoise décolorées, trop tirées vers le haut sous le sirocco du sèche-cheveux et tenues en tartines de laque, mon scalp s’éclaircissait à vue d’œil, ce qui me rendait vraiment malade. Mon coiffeur m’avait prévenu : l’alopécie diffuse qui colonisait le haut de mon crâne allait s’aggraver avec l’âge, et ne pouvait se résoudre qu’avec une greffe de cheveux.

Voyage esthético-médical en Turquie entre amies
Voyage esthético-médical en Turquie entre amies

Istanbul, destination idéale pour un voyage médical

Chacun de nos problèmes avait sa solution esthétique, mais le souci, c’était le prix. A Paris, toutes ces interventions coûtent cher, et il ne fallait pas compter sur la Sécurité Sociale pour se faire rembourser, même partiellement. Au cours d’une soirée entre copines, on surfait sur Internet en comparant les prix par pays des différentes opérations de chirurgie plastique : la meilleure solution qui s’imposait à nous, c’était le tourisme médical.

Chloé eut alors une idée du tonnerre. « Et si on partait ensemble pendant une semaine, pour un voyage esthétique entre copines ? On laisse les gosses et les maris à la maison – je parle de celles qui en ont, hein Myriam, pour toi ce sera plus facile de te libérer – et on part une semaine, pour revenir transformées… », a-t-elle ainsi envoyé.

On a toutes applaudies. Top là.

Restait à choisir le pays. Hongrie ? Maroc ? Espagne ? Turquie ? C’est là qu’on est tombées sur le site de Body Expert, une agence de tourisme médical d’Istanbul, en Turquie, qui travaille avec les meilleures cliniques esthétiques dans chacun des domaines qui nous intéressaient, et pouvait nous concocter un voyage dans les meilleures conditions, avec un rapport qualité/prix défiant toute concurrence. Les témoignages nous mettaient en confiance, et l’idée d’une escapade à Istanbul nous séduisait toutes. J’y étais partie il y a quelques années avec mon ex, on s’était régalés, à tous points de vue. Yasmine rêvait d’une croisière sur le Bosphore, et j’avais attisé la curiosité des filles en leur parlant du shopping, de la vie nocturne trépidante d’Istanbul et de la gastronomie turque, ce qui n’était pas pour nous déplaire…

Bref, après avoir consciencieusement préparé nos dossiers médicaux sur le site de Body Expert, organisé nos rendez-vous chirurgicaux et nos réservations aériennes et hôtelières avec les assistantes de Body Expert, qui parlaient toutes couramment le français, on débarquait à Istanbul quatre mois plus tard, au printemps. La saison idéale.

Service VIP et entretiens médicaux

L’agence nous a traitées comme des Sultanes. Après trois heures de vol sur Turkish Airlines, une navette privée avec chauffeur nous attendait à l’aéroport international d’Istanbul, pour nous emmener directement à notre hôtel, le Mia Berre. Body Expert nous avait réservé deux chambres communicantes, parfaites pour papoter, toutes les quatre en peignoirs, affalées sur nos lits. On s’est ensuite offert un dîner en room-service, dans la chambre d’Anita et Chloé, puis dodo direct, pour se mettre dans les meilleures conditions psychologiques avant les entretiens médicaux qui nous attendaient le lendemain. On était pas là pour rigoler : dans nos préparations de dossiers médicaux, on avait toutes eu la même recommandation : alcool, nicotine et caféine interdits 48h avant nos opérations respectives.

Au matin du deuxième jour, notre chauffeur Ferhat, accompagné des assistantes francophones de Body Expert aussi adorables qu’efficaces, Sibel, Gamze, Rania et Filiz, nous ont emmenées à nos entretiens préalables avec nos chirurgiens respectifs. Yasmine était chanceuse : elle est partie à pied, accompagnée de Gamze, la clinique dentaire étant à deux pas de l’hôtel. Entre ma greffe de cheveux, la rhinoplastie de Chloé, l’augmentation mammaire d’Anita, et la pose de facettes dentaires de Yasmine, la gestion de nos rendez-vous conjoints dans quatre différentes cliniques spécialisées a sans doute été un challenge pour Body Expert. Pourtant, tout s’est déroulé à la perfection.

Nos rendez-vous terminés dans l’après-midi, notre quatuor infernal s’est retrouvé à l’hôtel, pour repartir aussi sec dans un sublime hammam, le Kilic Ali Pasa Hamami à Tophane. Le soir, on est sorties dîner au 360-Istanbul, un bar-restaurant hyper-design avec vue panoramique sur le quartier de Beyoglu, où bat le cœur nocturne de la cité. Les filles n’en revenaient pas, stupéfaites par l’ambiance ultra branchée des lieux, à des galaxies de l’image qu’elles s’étaient faites d’Istanbul.

Débriefing sur les toits d’Istanbul

On s’est raconté notre première journée. On a d’abord parlé des prix, maintenant qu’on était toutes fixées sur nos choix esthétiques respectifs. Chloé a sorti la calculette, c’était vite vu : frais de voyage inclus, on avait toutes réalisé plus de 60% d’économies par rapport aux prix en France. Ca nous a doublement motivées pour une ultime sortie shopping…

Yasmine nous a expliqué les premiers pas de la pose de ses facettes, entre la radiographie de sa dentition et le moulage des dents, lui permettant de mieux visualiser le résultat futur de la pose des facettes Emax, ultime génération des facettes dentaires : elles peuvent être taillées sur mesure, et le patient peut en choisir la couleur et la translucidité, pour une adaptation parfaite à sa dentition naturelle. Au prochain rendez-vous, son chirurgien dentiste allait réaliser un masque dentaire, pour que Yasmine puisse avoir un aperçu de l’aspect et du placement de sa nouvelle façade.

Anita s’était décidée pour un lipo-filling de ses seins, une augmentation mammaire limitée en volume et consistant à greffer sa propre graisse : une opération chirurgicale moins lourde et moins onéreuse que l’introduction sous-cutanée d’implants en silicone. Son chirurgien prélèverait, par lipo-succion, un peu de cellules graisseuses sur les parties enveloppées d’Anita, pour les réintroduire dans la zone mammaire. Seul souci : l’opération n’était pas définitive, la graisse injectée pouvant se résorber légèrement par la suite. « Pas grave, dans dix ans, j’aurais sans doute une plus grosse culotte de cheval : je pourrais me payer de plus gros seins ! », fit-elle remarquer avec son autodérision habituelle. Et elle nous expliqua le double intérêt de son opération : une légère liposuccion, ni vu ni connu, de son bas-ventre et de sa culotte de cheval, permettrait à son chirurgien plasticien d’avoir la matière nécessaire pour sculpter son augmentation mammaire. « Ca s’appelle de la lipo-sculpture, oui Mesdames… ».

Pour Chloé, l’opération de rhinoplastie structurelle allait être plus lourde : conduite sous anesthésie générale, la procédure prévoyait d’aplanir l’arête du nez et de réduire l’empattement des narines. Le chirurgien avait photographié son visage sous tous les angles, pour qu’elle puisse choisir un parmi plusieurs dizaines de simulations et mieux s’imaginer avec son futur nez. « J’ai choisi un nez à la Cléopatre, ça ira bien avec mes sautes d’humeur ! », ce qu’aucune d’entre nous ne pouvait contredire…

Quant à moi, j’ai été prise en charge par le  chirurgien capillaire. Constatant mon cuir chevelu clairsemé, il m’a dit que j’avais été avisée d’entreprendre, avant quarante ans, une greffe de cheveux. J’avais déclaré une alopécie de traction, une véritable maltraitance du cuir chevelu, à force de coiffures tirées sous le vent brûlant du sèche-cheveux. Sans compter les produits chimiques présents dans les laques et les colorations, surtout les fluos, qui avaient épuisé mes bulbes jusqu’à la racine.

Le chirurgien m’a expliqué qu’il allait utiliser la technique de greffe de cheveux FUE+PRP, consistant à extraire, à l’aide de stylets d’implantation DHI, des follicules prélevés à l’arrière du crâne, pour les replanter simultanément sur la zone receveuse. Une technique non invasive, ne laissant aucune cicatrice et nécessitant peu de soins post-opératoires. Avec le traitement au plasma enrichi boostant la pousse des greffons, mon chirurgien me garantissait un résultat parfait, avec une repousse dense et naturelle. Avantage : l’opération serait réalisée sous anesthésie locale, en une seule séance d’environ 4-5 heures, me permettant de reprendre le cours de ma vie dès le lendemain. Inconvénient : il devait me raser la tête. Ce qui n’était pas pour me déplaire : ça me rappellerait ma jeunesse rebelle. Va donc pour un look tondu, avant de revoir ma coupe au carré fétiche dans six à huit mois !

A chacune son intervention

Le lendemain matin, au petit déjeuner, c’était pas la grande joie. Chacune appréhendait les heures à venir. Chloé surtout, on la comprenait : plus que toutes les autres parties du corps, se refaire le nez est loin d’être anodin. Notre amie devait se préparer à un changement irréversible de son nouveau visage. Elle est partie la première, pour un séjour de 36h à sa clinique, avec anesthésie générale et près de 3 heures de rhinoplastie structurelle au programme : le chirurgien devait casser l’os central et réduire le cartilage, pour ensuite le reconstruire en affinant le nez et les narines. On a promis qu’on viendrait toutes la chercher à la clinique le lendemain.

Anita est ensuite partie faire sa liposculpture. Son augmentation mammaire nécessitant peu de matière, la liposuccion conduite sous anesthésie générale ne durerait guère plus de deux heures. Son chirurgien allait extraire la graisse avec le système lipovaser, appelé aussi Liposculpture 4D haute définition, à l’aide de micro-canules émettant des vibrations d’ultrasons de très haute fréquence. La peau allait ainsi se rétracter plus rapidement et régulièrement, sans créer d’hématome ni de suture. Et les cellules graisseuses, une fois passées en centrifugeuse, seraient réinjectées dans les seins pour la seconde partie de son opération, l’augmentation mammaire.

Comme pour la veille, Yasmine est partie à pied avec Gamze pour une matinée bien remplie : réalisation d’une empreinte et taillage des dents recevant les facettes. Puis fabrication d’un second masque, choix des teintes et pose de facettes provisoires, tandis que la clinique allait fabriquer, sur mesure et pour le rendez-vous du lendemain, chacune des douze facettes nécessaires. L’après-midi, comme on était toutes occupées, Yasmine a réalisé son rêve en s’offrant une mini-croisière sur le Bosphore : un aller-retour pour 2 euros à bord d’un de ces majestueux ferry blancs, le transport en commun quotidien de milliers d’Istanbuliotes, pour rejoindre le quartier de Kadiköy, sur la rive asiatique et flâner dans ses ruelles escarpées remplies de magasins d’épices, de boutiques de mode, de librairies et de cafés bondés d’étudiants insouciants.

Et moi, j’allais passer au moins cinq heures avec une tempête chirurgicale au-dessus de mon crâne. Le chirurgien a dessiné les lignes définissant les zones donneuses et receveuses, et une fois l’anesthésiant local injecté, avec son équipe, ils ont commencé à prélever les greffons depuis le haut de ma nuque. J’ai ensuite eu droit à mon traitement PRP –pour Plasma riche en Plaquettes-, qui dure environ 45mn : une faible quantité de mon sang, prélevé par intraveineuse, est passé en centrifugeuse, pour séparer le plasma et les plaquettes des autres composants sanguins, puis a été réinjecté sous le cuir chevelu de la zone où allaient être réimplantés mes greffons, pour stimuler leur repousse. Après une pause, ils ont ensuite enchaîné la greffe de cheveux avec stylets DHI, en incisant et sortant les follicules pour les replanter simultanément sur mes zones clairsemées. Après près de trois heures de repiquage, j’avais l’impression que ma tête était un champ de blé… Ils m’ont enfin pansés la tête, le chirurgien m’a donné plein de conseils de nettoyage et d’entretien de mes cheveux, m’a offert quelques produits adaptés au lavement des bulbes pour les prochaines semaines, ainsi qu’un anti-douleur, pour calmer la sensation de piquage qui allait saisir mon crâne pendant les prochaines 48 heures.

Repos post-opératoire

Comme le disent si bien les Italiens, qui va piano va sano. Ou « Yavach, Yavach » pour la version turque… Nos quatrième, cinquième et sixième jours furent consacrés au repos, pour se remettre de nos opérations respectives. Sauf pour Yasmine, qui est allée se faire poser ses facettes au sixième jour. Une dernière séance réalisée sous anesthésie locale, pour essayer chacune des facettes Emax réalisées sur mesure –au dixième de millimètre près-, puis les coller. Elle est tout de même restée plus de cinq heures sous les projecteurs, chaque facette dentaire nécessitant entre 15 et 20 minutes de pose. Un dernier acte d’une extrême rigueur pour parvenir à un résultat parfait, d’où la nécessité d’un chirurgien-dentiste très expérimenté. Le travail terminé, son expert dentaire lui a expliqué que les facettes allaient ensuite s’adapter naturellement au cours de la semaine suivante, les gencives repoussant autour des dents concernées.

Pendant que se déroulait la dernière séance de Yasmine, Anita et moi sommes parties voir Chloé à sa clinique, en début d’après-midi. Malgré le plâtre nasal et le bandage qui occupait une bonne partie de son visage, ainsi que les ecchymoses qui cernaient ses yeux, elle avait le sourire. On est rentrées toutes ensemble à l’hôtel, pour une fin de journée de repos total, en attendant le retour de Yasmine. On aurait pu reprendre notre vol pour Paris dès le lendemain, mais on a décidé de rester deux jours de plus, afin de permettre à Chloé de se faire retirer son plâtre par son chirurgien, et de revenir à la maison dans les meilleures dispositions. Et on avait encore notre séance de shopping à faire !

Fêter nos nouveaux « moi »

Après une grasse matinée bien méritée, et un brunch revigorant à la mode turque, on est parties toutes les quatre en taxi jusqu’au cœur du quartier de Galata, pour se faire plaisir dans les boutiques de mode vintage. Le soir, on est sorties au restaurant pour fêter nos nouveaux « moi ». On n’en revenait pas, surtout pour Anita, qui avait perdu une taille en bas et un bonnet en haut. Elle était aux anges : « c’est mon mari qui va être ravi ! », s’exclamait-elle avec un sourire coquin. Yasmine, avec sa bouche parfaite, n’arrêtait pas de sourire à tout le monde, surtout aux beaux gosses. « Calme toi Yasmine ! », lui a conseillé Chloé en parlant du nez… Pour elle, comme pour moi, on devait s’armer de patience avant de voir les résultats définitifs de nos interventions : trois à six mois pour Chloé, six mois à un an pour moi. Le chirurgien m’a prévenu que mes cheveux implantés allaient d’abord tomber au bout de quelques semaines, pour laisser place aux nouveaux follicules, et entamer leur nouveau cycle de croissance. La zone autrefois clairsemée allait laisser place à un tapis capillaire épais, prenant ensuite rapidement l’allure d’une véritable chevelure, plus dense et plus forte qu’auparavant.

On a toutes été briefées par nos chirurgiens respectifs, pour adopter un mode de vie plus sain et se faire du bien : une alimentation saine et équilibrée, moins de stress, et une attention particulière pour les produits de beauté, à base d’ingrédients naturels : des conseils valables pour nous toutes, quelles que soient les interventions subies.

Le dernier jour, Chloé et Yasmine ont réalisé un dernier contrôle dans leurs cliniques respectives, et je suis retournée auprès du chirurgien pour qu’il m’enlève mon pansement capillaire et vérifier la bonne cicatrisation de ma greffe. On est ensuite rentrées à l’hôtel, faire nos bagages, avant de s’offrir un ultime déjeuner inoubliable au House Café, au pied du Pont Suspendu d’Istanbul, sur les rives du Bosphore, avec vue sur la délicate mosquée d’Ortaköy. Body Expert nous fait une faveur : leur chauffeur a embarqué les bagages qu’on avait laissé à l’hôtel, avant de venir nous prendre directement à Ortaköy et nous emmener à l’aéroport.

Avec la magie du décalage horaire, on a décollé d’Istanbul à 18h pour Paris, pour atterrir à 19h. Et nos compagnons nous attendaient à l’arrivée. Imaginez leurs têtes, lorsqu’ils ont vus sortir le quatuor : Chloé avec son nez bandé et son visage tuméfié, Anita en décolleté plongeant sur ses nouveaux appâts, Yasmine arborant un sourire dévastateur, et moi avec mon scalp tatoué de minuscules cicatrices en pointillisme ! Un voyage qui nous aura marqué, dans tous les sens du terme ! Merci Istanbul, merci Body Expert !

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