Le surpoids et l’obésité affectent la population européenne de manière croissante. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, ce problème sanitaire touche désormais 63 % des hommes et 54 % des femmes, ainsi que un enfant sur trois (29 % des garçons et 27 % des filles) en Europe.
Les premiers pas pour retrouver un bon poids passent par un régime alimentaire plus sain, une pratique régulière d’activités sportives, et bien d’autres changements d’habitude, pas forcément aisés à abandonner. Pas si facile de rompre avec un environnement “obésogène”, comme le dénonce le rapport de l’OMS, dont sont entourés les adultes et les enfants des pays développés. L’accès illimité à la nourriture et aux sodas sucrés, le matraquage publicitaire toxique de l’industrie agroalimentaire, la sédentarisation dûe aux écrans numériques omniprésents et aux applications de livraison à domicile d’une alimentation hyper-transformée modifient nos corps, à nos dépends.
Avec l’augmentation des patients en surpoids, et la nécessité de leur prise en charge médicale (l’obésité serait directement responsable de plus de 1,2 millions de décès chaque année en Europe), la chirurgie bariatrique connaît une forte croissance. La méthode est efficace mais la perte de poids est brutale, laissant la peau affaissée et distendue. Le corps a retrouvé un poids normal, mais doit encore retrouver une physionomie harmonieuse et être débarrassé des excès de peau. Les patients ont alors recours à la chirurgie réparatrice post-bariatrique, en réalisant des liftings de la peau sur les différentes parties du corps.
Cette chirurgie plastique n’est cependant que partiellement couverte par la sécurité sociale. Découragés par les tarifs pratiqués en France par les cliniques de chirurgie esthétique, nombre de patients se tournent alors vers le tourisme médical pour faire leurs soins de chirurgie post-bariatrique, à des prix bien plus accessibles. En choisissant notamment Istanbul, en Turquie, dont les cliniques spécialisées brillent d’un rapport qualité/prix particulièrement favorable (60 à 80% moins cher qu’en France), et accumulent expérience médicale et excellente réputation internationale.
Pourquoi la chirurgie réparatrice est-elle souvent nécessaire après un acte de chirurgie bariatrique ?
La chirurgie bariatrique désigne un ensemble de techniques médicales anneau gastrique, sleeves, by-pass… – modifiant le système digestif, afin d’aider les personnes souffrant d’obésité à perdre beaucoup de poids rapidement et durablement. Pratiquée en dernier recours, lorsque les autres méthodes d’amaigrissement n’ont pas été concluantes (diète alimentaire, pratique physique…), la chirurgie bariatrique provoque d’importantes séquelles physiologiques. La peau est distendue à l’excès, avec des vergetures sur l’ensemble du corps et de nombreux plis qui impactent l’aspect physique du patient et peuvent, en cas de mauvaise hygiène, créer des foyers d’infection cutanée. Les patients ayant eu recours à la chirurgie bariatrique et perdu un poids important bouclent donc généralement leur parcours médical avec une chirurgie post-bariatrique, ensemble d’interventions chirurgicales éliminant les excédents de peau et permettant de retrouver une silhouette plus équilibrée. Et par conséquent, une meilleure estime de soi.
Les différentes chirurgies réparatrices à faire après un amaigrissement important
Le ventre, les jambes, les genoux et les bras, le dos, la poitrine et le cou sont les zones généralement concernées par la chirurgie réparatrice. Bref, quasiment l’ensemble du corps doit être ainsi “redrapé”, en retirant la peau en excès et en retendant la peau sur les zones affectées… Il peut aussi être nécessaire de procéder à un traitement contre les vergetures, qui strient la peau après une importante prise de poids. La plupart de ces interventions nécessitent une anesthésie générale, sauf pour certaines zones limitées et pour des mini-lifts.
L’abdominoplastie : supprimer l’excès de peau et de graisse sur le ventre
L’abdominoplastie est une opération de chirurgie esthétique destinée à retirer les excès de graisse et de peau sur le ventre, et à restaurer la paroi abdominale en cas de tablier abdominal (important excès de peau allant jusqu’à recouvrir le pubis), pour lui donner un aspect plus jeune et plus ferme. Plus invasive qu’une liposuccion, cette intervention est réalisée en clinique ou en hôpital, sous anesthésie générale.
Couvrant la zone du ventre incluse entre l’abdomen supérieur et le pubis, une plastie abdominale simple nécessite une incision horizontale, entre le nombril et le pubis, pour retirer la peau et les surplus de graisse ayant résisté au régime. La paroi abdominale est ensuite reconstituée, avant de recoudre l’abdomen. Après un traitement bariatrique, une abdominoplastie complète sera pratiquée. Le patient accuse des lésions étendues sur la peau du ventre, avec une distension importante, des vergetures trop visibles et une paroi abdominale flétrie (diastasis des muscles grands droits, hernie ombilicale) par la surcharge pondérale. Une incision abdominale plus longue s’impose alors, entre les deux hanches, suivie d’une incision ombilicale, pour la transposition du nombril, et donc une cicatrice supplémentaire autour du nombril.
La plastie abdominale complète inclut une liposuccion du ventre, des bourrelets dorsaux et des flancs, puis un décollement de la peau, entre la zone pubienne et le nombril, permettant une remise en tension cutanée. La dermolipectomie, consistant à retirer l’excès de peau, est alors pratiquée avant que la peau ne soit re-drapée. Ce redrapage, ou lifting du ventre, est pratiqué sous la technique dite de la “haute tension supérieure” : moins invasive, elle répartit mieux les tensions de l’épiderme, pour soulager les tensions sur la cicatrice, qui sera alors plus fine, cachée sous la ligne du maillot. L’opération dure entre 2 et 5 heures, selon les cas. La convalescence nécessite entre 4 à 6 semaines, et le résultat est visible après 3 à 6 mois environ.
La chirurgie mammaire : corriger les imperfections de la poitrine homme ou femme
Après un amaigrissement important, chez l’homme comme chez la femme, il peut être nécessaire de corriger une ptôse mammaire (affaissement du sein). Certaines patientes peuvent aussi accuser une grande perte de volume des seins, et vouloir retrouver une poitrine plus ferme. Si le relâchement est important, une mastopexie permet de faire remonter le mamelon au niveau du sillon mammaire. Selon la tonicité et l’épaisseur de la peau, la forme et le positionnement des seins, la place des aréoles et la forme du thorax, le chirurgien proposera différentes options chirurgicales, formes et tailles de prothèses possibles. Sur la base de photographies, des simulations numériques pourront être réalisées, pour aider à choisir la silhouette la plus harmonieuse.
Réduction mammaire et ptôse mammaire
Après un amaigrissement important, certaines patientes peuvent recourir à une chirurgie de réduction mammaire, pour réduire le volume des seins, tout en les remontant. Le redrapage des seins, appelé communément ptôse mammaire, ou lifting des seins ou mastopexie, permet de remonter le sein, corriger une asymétrie, retirer l’excès de peau et retendre la poitrine affaissée. L’opération, pratiquée sous anesthésie générale et précédée d’une mammographie, dure entre 1h et 3h. Selon l’affaissement cutané et l’excès de peau à retirer, le chirurgien choisira de pratiquer une incision aréolaire (autour du mamelon), ou verticale (du mamelon au pli sous le sein), ou bien en T inversé (autour du mamelon puis en descendant et en suivant le pli du sein). L’hospitalisation dure entre 2 et 4 jours, notamment pour retirer les drains après 24 à 48h. Un soutien-gorge de maintien doit être porté un mois durant, jour et nuit, après l’intervention. Le résultat définitif est visible après 2 à 3 mois.
Augmentation mammaire
Après une forte perte de poids, certaines patientes choisissent de corriger leur poitrine sans trop ajouter de volume avec un lipofilling des seins, intervention moins invasive que la pose de prothèses mammaires. Souvent utilisée après une chirurgie d’ablation du sein (cancer…), cette technique consiste à se faire injecter sa propre graisse, de manière naturelle et progressive. Les cellules graisseuses sont prélevées stérilement en bloc opératoire par lipoaspiration sur certaines parties du corps (ventre, cuisses ou hanches), passées en centrifugeuse, puis réinjectées dans les seins. Le résultat est durable, offre un aspect et un toucher très naturel, sans cicatrice ni corps étranger, et ne brouille pas l’interprétation d’une mammographie.
La pose d’implants mammaires en silicone cohésif, à fermeté variable, est aussi de plus en plus utilisée pour des patientes souhaitant pratiquer une augmentation mammaire après un amaigrissement. Il existe aussi des implants remplis de sérum physiologique, qui ne présentent aucun risque en cas de rupture, mais offrent un toucher moins ferme. Selon la forme, la projection ou la texture du sein voulu, les patientes disposent d’une dizaine de choix dans chaque taille de bonnet. La texture et la tonicité de la peau sont prises en compte, limitant le volume et le poids des prothèses pour ne pas accentuer le relâchement naturel de la poitrine.
Gynécomastie
Pour certains hommes, après une perte de poids importante et/ou une chirurgie bariatrique, une gynécomastie pourra être prescrite lors du parcours de chirurgie réparatrice. Comme pour les autres parties du corps visées par cette technique (ventre, cuisses, bras…), la graisse est aspirée à des endroits stratégiques par de fines canules, et la poitrine sera ensuite remodelée par le chirurgien. Non invasive, rapide (1h environ) et sous anesthésie locale, cette intervention ne laisse pas de cicatrices.
Lorsque la glande mammaire est trop volumineuse et parfois douloureuse, le chirurgien procède à une mastectomie, avec un incision autour de l’aréole, pour retirer la glande mammaire et les tissus adipeux qui l’entourent. Aussi, un lifting de la poitrine peut être réalisé, pour faire remonter la peau affaissée du torse. L’hospitalisation est alors plus longue (24h minimum), avec anesthésie générale. Après la gynécomastie et l’adipomastie, la poitrine retrouve son aspect naturel et définitif après 4 à 6 semaines.
Lifting des cuisses et des mollets : corriger l’excès de peau sur les cuisses
Les cuisses étant une zone particulièrement sujette au relâchement cutané et aux vergetures, le lifting des cuisses, ou cruroplastie, est une des opérations les plus délicates dans le cadre de la chirurgie post-bariatrique. Si l’excès cutané s’étale en longueur, le chirurgien procède à une incision horizontale, afin de tirer la peau vers le haut. S’il s’étale en largeur, l’incision sera verticale, le long de l’intérieur de la cuisse. Les deux techniques sont généralement associées, et peuvent être précédées d’une lipoaspiration des tissus graisseux en excès sous l’incision. La cruroplastie dure entre deux et quatre heures, sous anesthésie générale, avec une hospitalisation de 24h à 3 jours. Les mollets étant souvent une zone de résistance à la perte de poids, leur lifting peut être précédé d’une liposuccion des mollets. Les deux opérations peuvent se dérouler au cours d’une même séance chirurgicale. Une intervention sur les genoux peut être aussi préconisée, pour leur rendre leur forme normale et éliminer les tissus adipeux ayant résisté au régime.
Le lifting des fesses : un aspect ferme et tonique
Le lifting fessier est une intervention de chirurgie esthétique de plus en plus courante. Elle permet de remonter les fesses, lifter le bas du dos et la face latérale des cuisses, et résorber l’excédent cutané, tout en redonnant rondeur et fermeté aux deux fesses par technique de liposculpture, aussi appelée Brazilian Butt Lift (BBL). Lorsque l’opération est couplée à une abdominoplastie, notamment dans le cadre d’une chirurgie post-bariatrique ou en cas de forte perte de poids, on parle alors de bodylift.
Deux types d’incisions, pouvant être associées selon les besoins du patient, sont pratiquées. Le lifting supérieur de la fesse consiste à réaliser une incision en largeur, dans le bas du dos le long de la ligne de maillot, tandis que le lifting inférieur nécessite une incision, aussi dans le sens de la largeur, placée dans le sillon sous fessier. Pour un lifting fessier, le tissu graisseux est conservé et placé sous la peau décollée de la fesse, pour lui redonner du galbe, et la peau est drapée en étant tendue vers le haut. La peau du dos est tendue vers le bas, tandis qu’une liposuccion permet de retirer les excès de graisse ayant résisté au régime.
L’intervention est pratiquée sous anesthésie générale, avec hospitalisation de 1 à 3 jours. Si le résultat définitif se voit après environ 6 semaines, la remise sous tension de la peau permet, dès l’issue de l’opération, d’avoir un effet spectaculaire. Quant aux cicatrices, elles demeurent très discrètes au niveau de la ligne du maillot et du sillon sous-fessier.
Le lifting des bras ou brachioplastie : éviter l’effet “aile de chauve-souris”
La face interne des bras, notamment chez les femmes, dévoile une peau fine, qui résiste moins bien aux importants changements de poids et crée un relâchement cutané notable après un fort amaigrissement. Il peut aussi subsister des excédents de graisse, qu’il faut retirer avec une liposuccion des bras. Une fois les tissus adipeux éliminés, le chirurgien supprime l’excès de peau, puis retend la peau. La brachioplastie est réalisée le plus souvent avec une cicatrice verticale le long de la face interne du bras, et/ou avec une cicatrice horizontale sous l’aisselle, si la peau flasque ne s’étale pas jusqu’au coude. Là aussi, une hospitalisation de 24h minimum est indispensable, puisque l’intervention se fera généralement sous anesthésie générale. Le port d’une manchette de contention sera nécessaire durant plusieurs semaines après l’opération, pour favoriser la rétraction cutanée.
Le lifting du visage et du cou pour un aspect plus jeune
Le visage et le cou sont des zones directement touchées par une perte de poids radicale. La peau fine distendue s’affaisse et crée des plis, qui peuvent paraître disgracieux et nécessiter un lifting, d’autant plus qu’elle est plus exposée au regard d’autrui. Appelé en langage médical rhytidectomie ou ridectomie, le lifting du visage et du cou est une opération de chirurgie esthétique destinée à corriger l’affaissement de la peau, généralement dû à la vieillesse. L’opération peut inclure une liposuccion du cou, pour retirer les excédents de tissus adipeux. Celle-ci peut être réalisée par les nouvelles techniques utilisant les ultrasons pour plus facilement et plus rapidement éliminer les amas graisseux.
La peau du bas du visage est tirée de manière chirurgicale, et le haut du visage est rajeuni avec plusieurs méthodes associées, telles que l’injection d’acide hyaluronique ou de toxine botulique. La correction chirurgicale du visage est complexe, sophistiquée, et doit rendre un résultat aussi naturel que possible.
Traitement des vergetures : un combiné de techniques
Après l’obésité ou le surpoids, la peau ayant été soumise à des tensions trop importantes qui l’ont littéralement fait “craquer” de l’intérieur, se couvre bien souvent de vergetures, surtout chez les femmes. Elles touchent particulièrement les cuisses, les fesses, les hanches, mais aussi parfois les seins, les bras, le décolleté… Pour les effacer, de nombreux traitements sont préconisés après une forte perte de poids.
La microdermabrasion, le laser et les peelings profonds ont pour fonction de brûler la peau, plus ou moins profondément, afin de déclencher une renouvellement des cellules cutanées et d’offrir une peau neuve. Ces techniques d’exfoliation profonde sont cependant difficiles pour le patient, car pour un résultat variable, la peau brûlée se couvre de croûtes durant près de deux semaines, et doit être protégée de pansements pour éviter leur infection ou leur exposition au soleil.
Les soins combinés ont plus la préférence des spécialistes, avec des résultats aussi bons, voire meilleurs, que l’exfoliation profonde. Ces soins combinés incluent la carboxythérapie (injection de C02 médical sous la peau pour stimuler la production d’élastine et de collagène), le mésolift (micro-injections d’un mélange d’acides aminés, d’acide hyaluronique et de vitamines), le microneedling (micro-aiguilles couvrant la zone cutanée de minuscules trous stimulant la régénération cellulaire) et la radiofréquence (émission d’ondes électromagnétiques à très haute fréquence) qui, comme la carboxythérapie, stimule les fibroblastes. Autre nouvelle technique très efficace contre les vergetures : le plasma froid, ou cold plasma, processus convertissant l’oxygène moléculaire en atomes chargés électriquement, pour stimuler, là aussi, la production d’élastine et de collagène.
L’ensemble de ces techniques peuvent être complétées de séances de photothérapie par lumières LEDs, qui stimulent les couches profondes de la peau par la lumière (photobiostimulation). Selon l’Afme (association française de médecine esthétique), les meilleures combinaisons contre les vergetures sont la combinaison de séances de carboxythérapie, de radiofréquence et de photothérapie LEDs, ou de séances de microneedling, de peeling et de LEDs. Il faut cependant faire preuve de patience, car de nombreuses séances successives sont nécessaires pour que les vergetures disparaissent progressivement.
Quand entamer son parcours de chirurgie réparatrice post-amaigrissement ?
Après une perte de poids très importante, il faut ensuite garder la ligne : avoir retrouvé et conservé un poids stable est une victoire décisive. Pour entamer un parcours de chirurgie réparatrice, le patient doit avoir un poids stabilisé depuis 3 à 6 mois et sa nouvelle vie – avec régime alimentaire et entretien physique- doit avoir pris un rythme routinier. Dans ces conditions seulement, le patient peut entamer son parcours de chirurgie réparatrice.
Les différentes interventions peuvent être relativement longues et éprouvantes pour le corps. L’obésité et ses conséquences cardio-vasculaires pouvant avoir affaibli le système cardiaque, ces chirurgies ne conviennent pas aux patients souffrant d’hypertension artérielle, ni aux personnes diabétiques. Enfin, comme toute intervention chirurgicale avec anesthésie générale, la chirurgie réparatrice comporte certains risques, que tout chirurgien doit exposer à son patient : infections, nécrose cutanée, hématomes, thromboses, embolie pulmonaire, etc…
Plusieurs parties du corps pouvant être concernées par les liftings de peau, il est nécessaire de planifier un traitement sur plusieurs mois, voire une année, comportant différentes interventions, avec un délai de cicatrisation suffisant -généralement plusieurs semaines- entre elles. De plus, ces liftings cutanés créent des cicatrices, certes de plus en plus discrètes grâce aux progrès constants de la médecine, mais qu’il convient de protéger du soleil. Mieux vaut donc entamer son parcours de chirurgie réparatrice à l’automne, afin d’être libéré et bien dans sa peau l’été suivant, pour profiter des plaisirs de la vie estivale.
La chirurgie réparatrice est-elle remboursée par la Sécurité Sociale ?
Si en France, la Sécurité Sociale rembourse les actes de chirurgie bariatrique à hauteur de 70%, à condition d’une entente préalable avec le médecin conseil de la CPAM et avec un seuil de remboursement fixé à 4500€, la chirurgie réparatrice post-bariatrique ne bénéficie pas de la même couverture. Pour certaines parties du corps, les liftings peuvent être partiellement remboursés, à condition, là aussi, de formuler une demande d’entente préalable à l’opération avec le médecin conseil de la CPAM. C’est le cas d’une abdominoplastie lorsqu’un tablier abdominal est constaté, de la chirurgie de réduction mammaire – à condition de prouver qu’au moins 300 g ont été retirés pour chaque sein. Les liftings du visage, du cou, des jambes, des fesses, des bras étant considérés comme esthétiques, sans parler des traitements contre les vergetures, aucun de ces actes ne sont remboursés. Bref, une prise en charge, même partielle, de ces chirurgies de lifting révèle d’un véritable parcours du combattant, quand bien même, la nécessité de chirurgie réparatrice est prouvée, par la gêne physique et psychologique dont peuvent souffrir les patients sortant d’une chirurgie bariatrique. Logique, dans ces situations, que les personnes concernées se tournent vers le tourisme médical et entreprennent leur parcours post-bariatrique ailleurs qu’en France, dans les pays où les opérations de chirurgie esthétique sont bien plus abordables, comme en Turquie.
Pourquoi réaliser ces chirurgies réparatrices en Turquie ?
Plusieurs raisons conduisent des milliers de personnes à se tourner vers la Turquie pour leur intervention de chirurgie plastique après une importante perte de poids. Le prix est évidemment le premier argument, avec des tarifs de 60 à 80% moins chers qu’en France. A prestations égales, car la qualité des soins et des infrastructures médicales et l’expérience des chirurgiens turcs dans ce domaine bénéficient d’une réputation internationale. Pour organiser son voyage médical plus facilement, mieux vaut faire appel à une agence de tourisme médical agréée telle que Body Expert. Implantée au cœur d’Istanbul, travaillant avec les meilleurs experts médicaux offrant le meilleur rapport qualité/prix et toutes les garanties d’hygiène et de suivi post-opératoire, Body Expert se charge de tout : hébergement, transferts, préparation des dossiers médicaux et prises de rendez-vous dans des délais particulièrement rapides. Une assistante traductrice offre un accompagnement personnalisé du début à la fin du séjour médical. Dans le cas d’une chirurgie réparatrice incluant plusieurs zones de lifting, il peut être utile d’envisager plusieurs séjours. Mais l’économie réalisée est tellement importante qu’elle couvre largement les frais de ces voyages.
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