Il est admis que les femmes soient complexées par leurs seins. Et désormais très courant, qu’elles puissent faire appel à la chirurgie esthétique pour corriger leurs défauts, et se faire sculpter une poitrine plus proche de leurs désirs. Pour les hommes, en revanche, c’est bien moins fréquent. Et pourtant… La gynécomastie, définie comme une croissance anormale de seins chez les hommes, toucherait entre 50 et 70% des adolescents et 50% des hommes ayant dépassé la cinquantaine. Et encore, ces chiffres pourraient être sous-évalués : nombreux sont ceux touchés par ce problème, qui choisissent de ne pas consulter un médecin. D’abord, parce que la gynécomastie ne présente aucun risque médical. Ensuite, parce qu’un homme peut être complexé par sa poitrine hypertrophiée, et préfère ne pas aborder le sujet avec ses proches, voire avec son docteur.
Pour les adolescents, la gynécomastie est souvent passagère, et peut être traitée avec un protocole médicamenteux et/ou disparaître avec l’âge adulte. Chez les hommes plus âgés, une gynécomastie peut être provoquée par un dérèglement hormonal, après une maladie et/ou certains médicaments. Elle peut régresser avec un traitement allopathique, à condition qu’elle soit diagnostiquée dans les six mois suivant son apparition. Le cas échéant, une chirurgie mammaire peut être envisagée, et partiellement prise en charge par l’Assurance Maladie.
En revanche, pour tous ceux qui souffrent d’une gynécomastie idiopathique, c’est-à-dire liée à l’âge et/ou un excès de poids, seul le traitement chirurgical est envisageable. Avec les progrès de la chirurgie plastique, retrouver une poitrine masculine est désormais facile, discret et définitif. Une intervention de confort esthétique, et donc chère : compter entre 1200€ (pour une simple lipoaspiration) et 4000€ (lipoaspiration, ablation de la glande mammaire et lifting) en France. Une raison pour laquelle de nombreux patients se tournent vers Istanbul, en Turquie, Mecque mondiale du tourisme médical, pour payer leur gynécomastie de 40 à 80% moins cher, frais de voyage inclus, sans délai d’attente et avec une qualité d’intervention au moins égale, voire supérieure, à une intervention en France, en Suisse ou en Belgique.
Pourquoi l’homme a-t-il des tétons ?
Soyons clairs : les tétons masculins ne servent à rien. Ces deux appendices au milieu de la poitrine, plus ou moins larges, plus ou moins érogènes, plus ou moins poilus, seraient donc superflus. Ils ne doivent leur présence qu’à l’évolution embryonnaire. En effet, pendant les six premières semaines de sa vie, le foetus n’a pas de sexe. Tout se développe de façon identique, mamelons inclus. Le chromosome X, qui induira la formation des organes féminins, et le chromosome Y, qui fera le boulot côté masculin, commenceront leur œuvre après ces six premières semaines. Et les tétons masculins seront là, mais purement décoratifs… Et lorsque, bien plus tard, ces tétons deviennent gênants, par une croissance excessive, une gynécomastie sera alors diagnostiquée.
La gynécomastie, c’est quoi ?
La gynécomastie définit l’excès de glande mammaire et de tissus graisseux autour du téton, résultant d’une poitrine masculine hypertrophiée, parfois au point de ressembler à des seins. Lorsqu’à l’adolescence, les chamboulements hormonaux gagnent les corps, 50 à 70% des garçons vont développer une gynécomastie (pic maximal entre 13 et 14 ans) dont l’apparition est liée à une déséquilibre provisoire de la production d’oestrogène (hormone féminine) et de testostérone (hormone masculine). Cette gynécomastie de la puberté régresse généralement entre six mois et deux ans, mais persiste au-delà de 17 ans chez environ 10% des hommes. Elle peut aussi être traitée par traitement allopathique, ainsi que par un suivi physique et nutritionnel adapté au patient, lorsque celui-ci souffre de surcharge pondérale.
Après 50 ans, la gynécomastie toucherait près d’un homme sur deux ! Elle peut avoir de multiples causes. Comme pour l’adolescent, elle peut être physiologique, donc liée aux changements hormonaux induits par la cinquantaine. Lorsqu’au fil des années, la masse grasse augmente aux dépens de la masse maigre, le tissu adipeux va avoir tendance à attirer les androgènes et les oestrogènes, pendant que la production testiculaire de testostérone va baisser. Résultat : la poitrine et ses glandes mammaires vont accumuler de la graisse, et perdre en masculinité…
Comment différencier les gynécomasties ?
- Gynécomastie Physiologique : lorsque les glandes mammaires présentent une légère croissance, et deviennent sensibles voire douloureuses, il est recommandé de consulter son médecin, qui pourra prescrire un bilan hormonal. Lorsque ce bilan affiche un déséquilibre entre les androgènes et les oestrogènes, la gynécomastie est alors physiologique, ou glandulaire. Découverte dans les 3 à 6 mois après son apparition, elle peut être stoppée et réduite avec un traitement de tamoxifène.
- Gynécomastie non physiologique : nombre de situations pathologiques peuvent entraîner un déséquilibre entre androgènes et oestrogènes, et provoquer une gynécomastie. La prise de médicaments est une cause courante, ainsi que la cirrhose et l’hypogonadisme, une réaction hormonale provoquée par une infection, un traumatisme, une chirurgie, une radiologie… Plus rares, mais possibles, les gynécomasties peuvent aussi résulter d’une tumeur, d’une hyperthyroïdie ou d’une insuffisance rénale. Ainsi, les cancers du testicule, du poumon ou du rein peuvent parfois provoquer une sécrétion anormale d’hormones oestrogènes.
- Gynécomastie Idiopathique : Dans les cas les plus courants, passé le cap de la cinquantaine, les hommes prennent du poids, réduisent leur activité musculaire. Les muscles pectoraux se relâchent, et stockent de la graisse. Aussi, avec la consommation d’alcool, et notamment de bière (observez les Anglais à la plage…), la production de testostérone baisse et les oestrogènes augmentent. Il s’agira alors d’une gynécomastie idiopathique ou d’une lipomastie, diagnostic souvent retenu chez l’homme âgé et/ou en surpoids. Chez les personnes obèses surtout, il est impératif d’avoir suivi un régime et retrouvé un poids acceptable, pour envisager un traitement chirurgical esthétique.
Traiter la gynécomastie avec la chirurgie esthétique
Quelle que soit la gynécomastie diagnostiquée, lorsqu’elle est déclarée, elle est là pour rester. Et le seul moyen de la faire disparaître est l’intervention chirurgicale. Elle permet de réduire le volume de la poitrine et de rééquilibrer les proportions pour retrouver une silhouette plus masculine, et ainsi se sentir mieux, psychologiquement et physiquement, pour les hommes pouvant être complexés par leurs mamelons.
Dans la plupart des cas, l’adipomastie sera traitée en extractant les tissus graisseux par liposuccion (ou lipoaspiration). Comme pour les autres parties du corps visées par cette technique (ventre, cuisses, bras…), la graisse est aspirée à des endroits stratégiques par de fines canules, et la poitrine sera ensuite remodelée par le chirurgien. Cette technique est non invasive, rapide (1h environ) et sous anesthésie locale, et ne laisse pas de cicatrices.
Lorsque la glande mammaire est trop volumineuse et parfois douloureuse, le chirurgien va procéder à une mastectomie, avec un incision autour de l’aréole, pour retirer la glande mammaire et les tissus adipeux l’entourant. Dans ce cas, l’hospitalisation est plus longue (24h minimum), puisque l’opération nécessite une anesthésie générale.
Dans tous les cas, l’intérêt d’une correction chirurgicale de la gynécomastie est son aspect définitif : ni la graisse ni les glandes mammaires ne reviendront.
Traitement de la gynécomastie par adipoplastie
Traitement de la gynécomastie par liposuccion
Traitement de la gynécomastie par mastectomie (ablation des glandes mammaires).
Prise en charge
Pour que la gynécomastie soit remboursée par l’Assurance Maladie, le médecin doit constater une véritable gène anatomique pouvant occasionner une gêne psychologique. Si le bilan endocrinien confirme la gynécomastie, par l’analyse hormonale comme par l’échographie mammaire, la prise en charge des frais d’hospitalisation est automatique. Reste à couvrir les dépassements d’honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste, qui s’élèvent à un minimum de 2000 €, à condition d’avoir une bonne assurance mutuelle complémentaire.
Si la prise en charge n’est pas possible, ce qui est le cas de la plupart des gynécomasties diagnostiquées, un devis hors convention, ou “devis pour un acte à visée esthétique, devra détailler l’ensemble des frais d’opération : honoraires du chirurgien, de l’anesthésiste, coûts d’hospitalisation et autres frais annexes des prestations de la clinique. Dans ce cas, il faudra débourser au moins 4000 €, en France, en Belgique ou en Suisse, pour une gynécomastie complète (adipomastie et mastectomie).
Les étapes du traitement chirurgical de la gynécomastie :
Avant l’opération
Une première consultation consistera à réaliser différents examens déterminant la nature de la gynécomastie, de faire un bilan clinique complet, avec échographie et prise de sang permettant de déceler une éventuelle origine pathologique la gynécomastie (tumeur, déséquilibre hormonal, syndrôme de Klinefelter…). La date de l’acte chirurgical décidée, le patient doit éviter de fumer 1 mois avant l’opération, pour éviter tout risque de nécrose dermique et d’infection. Aucun médicament contenant de l’aspirine ne doit être administré au patient dans les dix jours précédant l’intervention chirurgicale.
L’opération
Pour une simple adipomastie, réalisée sous anesthésie locale, le chirurgien procède à une lipoaspiration des amas graisseux, en insérant sous la peau des canules équipées de drains évacuant les liquides postopératoires, et remodèle la poitrine pour lui rendre un aspect plus symétrique. L’intervention dure 1h, et le patient sort de la clinique le jour même.
Lorsqu’il est nécessaire de retirer la glande mammaire, l’anesthésie générale implique un séjour de 24h minimum en clinique. Pour la mastectomie, le chirurgien crée une incision cutanée semi-circulaire, sur la partie inférieure du téton, pour ôter la glande mammaire. Lorsque la peau est trop distendue, une partie de l’épiderme sera retirée, laissant une cicatrice soit en T renversé, soit circulaire autour de l’aréole. Une lipoaspiration complète le travail, en aspirant les graisses à l’aide de canicules, et rendant à la poitrine un aspect plat et harmonieux. Un pansement compressif, avec bandes élastiques et gilet thoracique, est posé à la fin de l’intervention, dont la durée totale n’excède généralement pas 2h. En cas de pose de drains, ceux-ci peuvent être retirés après 2 ou 3 jours. Un traitement anti-douleur sera administré pendant cette courte période.
Après l’opération
Le patient doit porter une gaine ou un gilet de compression pendant 1 à 2 mois, tandis que les fils se résorbent d’eux-mêmes. Il est recommandé de rester au repos durant les jours suivants, et d’éviter les mouvements brusques et les efforts physiques pendant le mois suivant. Les premières douleurs effacées par un simple antalgique, il peut subsister une tension au niveau du poitrail, le temps que les ecchymoses de l’opération se résorbent, durant les 2-3 semaines suivantes.
Les résultats
Si le patient constate immédiatement que ses mamelons ont disparu, le résultat définitif sera observé après 3 mois environ, pour que l’œdème soit entièrement résorbé, et la masse musculaire du thorax rééquilibrée. En cas de lifting de la peau, les cicatrices resteront rouges, puis roses, pendant quelques mois, avant de disparaître. Si elles sont un peu boursouflées, la prescription d’une pommade adaptée peut résoudre le problème. Dans tous les cas, les cicatrices doivent être surveillées de près, et éviter d’être exposées au soleil.
Les risques post-opératoires du traitement chirurgical de la gynécomastie
Toute intervention chirurgicale comporte des risques de complications, heureusement très rares. D’où l’importance de l’entretien pré-opératoire, permettant d’éviter accidents thromboemboliques ou troubles de cicatrisation. Toute douleur persistante ou tardive, retard de cicatrisation, asymétrie ou altération de la sensibilité de l’aréole, doit être signalée à son chirurgien, et peut nécessiter une ré-intervention.
Pourquoi réaliser sa gynécomastie en Turquie
Même si certaines gynécomasties sont partiellement prises en charge par le système de santé de son pays, l’opération demeure chère et les délais d’intervention souvent trop longs. Comme pour de nombreuses autres interventions chirurgicales considérées comme esthétiques, et pourtant si importantes pour le bien-être physique et psychologique de nombreux patients, l’alternative du tourisme médical permet d’envisager la chirurgie esthétique plus facilement. Ainsi à Istanbul, en Turquie, qui jouit d’une excellente réputation internationale dans le domaine et offre un rapport qualité/prix imbattable, l’économie réalisée peut atteindre 40 à 70% pour une gynécomastie complète, frais de voyages inclus, et sans délai d’attente. Dans le domaine de la chirurgie esthétique masculine comme féminine, mais aussi l’orthodontie, la correction visuelle ou la greffe de cheveux, des milliers de patients européens choisissent Istanbul pour retrouver le sourire et la ligne…
Comparatif des prix des traitements chirurgicaux de la gynécomastie
Les prix présentés englobent le prix moyen d’une gynécomastie complète, incluant adipomastie (ou liposuccion), mastectomie et lifting de la poitrine.
- France : 4000 à 5000€
- Belgique : 4000 à 5000€
- Suisse : 5000 à 6000€
- Turquie : 1700 à 2000€
Traitement chirurgical de la Gynécomastie Avant/Après
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Bonjour je suis en homme je recherche pour fré grossi les seins merci
Bonjour et enchanté ???? nous transmettons vos coordonnées à nos équipes qui vous contacterons via whatsapp dans la journée. A très vite de la part de l’équipe bodyexpert.online